Les 3 catégories d’atteinte à l’e-réputation des entreprises

Conscient des risques et opportunités engendrés par l’e-réputation, le CIGREF, Réseau de Grandes Entreprises, a édité un guide bien étayé à l’attention des acteurs du e-commerce (Etude sur les risques et opportunités liés à l’e-réputation des entreprises). Le guide fait notamment état des principales atteintes à l’e-réputation auxquelles doivent faire face les entreprises.

Les atteintes informationnelles et atteintes à l’identité

Informations erronées, avis de consommateurs négatifs, articles critiques, etc. portent atteintes à la notoriété de l’e-entreprise. La diffusion de remarques subjectives isolées et de commentaires groupés sur des forums donne une image fausse de l’entreprise et l’entraîne dans une tourmente perpétuelle. Perçue comme malhonnête, peu sérieuse ou revendeuse de produits de basse qualité, elle perd sa crédibilité et est dévaluée. Les rumeurs et le dénigrement accentuent le phénomène.

Les atteintes touchant à l’identité de l’entreprise

• Largement répandu même s’il est fortement puni par la loi, le logo busting est une attaque directe visant les valeurs de l’entreprise. Le logo est modifié, redessiné de façon pernicieuse.
• De même, l’usurpation d’identité et le détournement de marques servent les intérêts des concurrents. Les deux actions ont pour objectif la fragilisation de l’e-entreprise.

Les atteintes d’ordre technique

Elles sont nombreuses et variées. Leur mise en place a pour but ultime la baisse du chiffre d’affaires et à termes la liquidation judiciaire.

• Le phishing ou «hameçonnage» soutire des informations confidentielles aux clients via un message internet. La confiance en l’entreprise baisse progressivement mais significativement.
• Le piratage de site se sert des faiblesses de l’entreprise, qui, incapable de protéger les informations confidentielles, se voit condamner par l’opinion publique.
• Le flog est un blog expert en manipulation d’idées.
• Le splog associe l’image de l’entreprise à des sites peu recommandables ou pour adultes.
• Le cybergriping donne une connotation péjorative au nom de l’entreprise.
• Enfin, le cybersquatting s’approprie les noms de domaines liés à l’entreprise.

Les 3 grandes atteintes à l’e-réputation énoncées par le CIGREF se basent sur les études réalisées par Digimind, leader français des logiciels de veille stratégique, et le GFII, Groupement Français de l’Industrie de l’Information (consultez les différentes études sur le site de Digimind).

L’e-réputation doit faire l’objet d’une gestion spécifique, qui sera souvent prise en charge par des agences spécialisées, des professionnels de l’e-communication et de la stratégie d’entreprise.

A noter que Digimind, en partenariat avec l’agence AlterBuzz, est à l’origine du 1er abonnement e-réputation tout compris afin de rendre l’e-réputation accessible aux PME-PMI.